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L’économie de la CEMAC à la traîne
Les banques de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) font face à un déficit de trésorerie.
La baisse des revenus pétroliers, qui représentent entre 25 et 85 % des recettes de 5 pays producteurs de pétrole de la zone (Gabon, Congo, Tchad, Guinée Équatoriale, Cameroun), a plongé la région dans une crise, qui a poussé le Fonds monétaire international à lui administrer une thérapie de choc.
Les six Etats de cet espace communautaire se sont rués sur le marché des capitaux à la recherche des financements nécessaires pour assurer leur fonctionnement et les investissements publics.
La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) prépare, en conséquence, la mise en place d’un dispositif d’apport de liquidité en urgence aux banques.
Selon le gouverneur de la BEAC, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ce dispositif prévu dans le cadre de la réforme de la politique monétaire de cette banque centrale, est «motivé par le contexte régional marqué par la vulnérabilité de la situation de trésorerie de plusieurs banques, en liaison notamment avec les difficultés financières des Etats».
Dans toute la zone Afrique centrale par exemple, l’on constate une chute de 15% des IDE qui s’établissent à 5,1 milliards de dollars.
Pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne de manière générale, le repli des cours des matières premières est à l’origine de la prudence observée par les grands groupes vers cette destination. Seuls 59,4 milliards de dollars ont été investis dans la région tout au long de l’année soit une diminution de 3,5% par rapport à l’exercice 2015.