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RCA: une opération militaire musclée au “PK5” à Bangui

La Minusca (Mission des Nations Unies pour la Centrafrique) a lancé, dans la nuit de samedi à dimanche 8 avril, son opération annoncée depuis des semaines, visant à arrêter le général Force, chef du groupe d’autodéfense au quartier PK5 à Bangui. Après de longues heures de combats, celui-ci a réussi à échapper aux forces onusiennes.
Le bilan fait état d’au moins trois personnes tuées et une dizaine de blessés dans les rangs des casques bleus.
Vers 2 heures du matin, accompagnés par des forces de sécurité centrafricaines, les casques bleus égyptiens ont tenté de capturer l’autoproclamé général Force, chef des autodéfenses du PK5, sans succès. Celui-ci a réussi à s’échapper.
Cependant, la Minusca a mis la main sur des armes et de la drogue à son QG. Elle a également réussi à capturer « huit membres de deux groupes d’autodéfense distincts », a indiqué son porte-parole.
Des échanges de tirs nourris dans la nuit de dimanche ont aussi éclaté dans le quartier de la résidence présidentielle entre un groupe armé et des Casques bleus, a-t-on appris de source sécuritaire.
Pour la Minusca, cette opération est une réussite car « c’est au système qu’il faut s’en prendre » selon son porte-parole, mais Balla Keïta.
Les groupes d’autodéfense, qui se sont transformés en mafia locale, pullulent dans tout le pays et à Bangui précisement.
Depuis plusieurs mois donc, la Minisca a tenté des dialogues et un désarmement de ces groupes armés. Sans succès. Mais les choses se sont accélérées la semaine dernière, lorsque des habitants du quartier ont pris à partie un convoi du contingent portugais.
Si l’opération de ce week-end a permis l’arrestation de huit membres de ces groupes d’autodéfense, les chefs, eux, sont toujours en liberté et soutenus par une partie de la population.
La Minusca a arrêté plusieurs personnes appartenant aux groupes armés du “général Force” ou du feu chef armé “50/50” et a saisi de la drogue ou des munitions après la prise de contrôle des bases de ces groupes, selon le porte-parole de la Minusca.
Cette opération intervient après un regain de violences depuis plusieurs mois dans le PK5, le quartier majoritairement musulman et poumon économique de la capitale centrafricaine.