- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Burundi : la date de la campagne pour le référendum constitutionnel publiée
La campagne relative au référendum constitutionnel du 17 mai au Burundi se tiendra du 1er au 14 mai prochains.
Le décret présidentiel, rendu public par le président Pierre Nkurunziza, contient 18 articles est un texte réglementaire qui explique le déroulement de cette campagne. Son article premier indique par exemple que lors du vote, il y aura deux bulletins : le « Oui » exprimé par « Ego » et le « Non » par « Oya ».
Le texte prévoit aussi une série d’infractions sanctionnées par des peines de prison ou des amendes allant de 60 à plus de 2000 dollars.
« Celui qui tentera de dérouter les citoyens en les incitant à ne pas participer au référendum sera sévèrement sanctionné », avait averti Pierre Nkurunziza en mars dernier.
Le président actuel a déjà briguer 2 mandats présidentiels. Il n’a pas voulu quitter le pouvoir en 2015 comme la Constitution le demandait. Il s’y est accroché en arguant que lors de son premier mandat, il avait été nommé par le Parlement. Tout porte évidemment à croire que le résultat à ce référendum lui ouvrirait la voie royale pour (comme c’est désormais la “règle” pour la plupart des dirigeants africains) pour rester au pouvoir ad vitam æternam. Pour l’opposition, “Changer la constitution sans consulter est inconstitutionnel, car l’article 299 de la Constitution stipule qu’aucune révision ne peut être faite sur la constitution si elle va à l’encontre de la cohésion nationale et contre les principes de la démocratie” dixit Phénias Nigaba, porte-parole d’un parti de l’opposition.
Malgré les violences qui ont débuté juste après le refus de Pierre Nkurunziza de quitter le pouvoir en 2015, tout porte à croire que le Burundi tend désormais à tourner la page. Des centaines de milliers de burundais se sont réfugiés en RDC, en Tanzanie, au Rwanda…
