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Egypte: un autre candidat à la présidentielle se retracte

Le général à la retraite Sami Annan doit renoncer à sa candidature peu de temps après s’être déclaré candidat à la succession de Al Sissi. Un de plus dans cette saga presidentielle égyptienne où les candidat déclarés tour à tour se rétractent comme par enchantement. Desormais seul candidat en lice à la présidentielle de mars 2018 Abdel Fattah Al Sissi, ira aux urnes pour un… plébiscite.
La candidature du général à la retraite avait pourtant été annoncée ce samedi 20 janvier. Sa campagne elle aussi s’est brutalement interrompue.
Sami Annan,70 ans, n’a tout simplement pas avoir recueilli «l’autorisation des forces armées» pour se présenter à cette élection.
Ce mardi 23 janvier, le général a été arrêté sur le chemin de son bureau à Zamalek par une escouade de la police et des forces armées. Dans un communiqué lu à la télévision d’Etat peu de temps avant son arrestation, il est accusé de « violation grave des lois du service militaire ». Le général Sami Annan se serait rendu coupable d’avoir «falsifié» le document attestant qu’il n’était plus officier des forces armées au moment de se porter candidat. Toute une histoire.
Le president Al Sissi esr a present tranquille et assure d’une victoire… sans triomphe.
L’expérience de cet ancien chef d’état-major de l’armée, qui a connu le long règne de Hosni Moubarak et une partie de l’éphémère Mohamed Morsi, lui a conféré aux yeux de son parti un statut de présidentiable officialisé le 12 janvier dernier.
Curieusement, ces derniers mois, tous les candidats à la présidence se sont mystérieusement rétractés, sous la contrainte. L’ancien Premier ministre Ahmed Chafik, qui s’est précipité pour rentrer son exil de Dubai, avait été arrêté dès sa descente d’avion après avoir annoncé son intention de briguer la magistrature suprême. A sa réapparition, l’homme avait renoncé miraculeusement à ce projet.
Sans oublier l’avocat Khaled Ali, déjà candidat en 2012 et le colonel Ahmed Konsowa qui ont dû eux aussi se désister. Tout comme Mohamed Annouar Al Saddate, un neveu d’Annouar Al Saddate, très populaire, qui a dénoncé un climat d’oppression et un scrutin joué d’avance pour justifier sa peur de se porter candidat.
Le pouvoir userait de l’intimidation, de la menace et parfois même d’arrestations pour écarter des adversaires potentiels à la présidence.