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Burkina Faso: le procès Compaoré renvoyé au 8 mai prochain

Le procès de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré et plusieurs ministres de son régime a été renvoyé au 8 mai prochain.
Ils sont jugés pour leur responsabilité présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014.
L’audience qui s’est ouverte jeudi peu après 9 heures n’aura finalement duré que deux heures, alors que des centaines de personnes s’étaient massées, devant un tribunal de Ouagadougou bondé et placé sous haute surveillance policière.
Suite à l’insistance des avocats de la défense, avec à leur tête le doyen du barreau du Burkina, Me Frédéric Titinga Pacéré, le président Mathieu Ouédraogo et les huit autres membres de la Haute cour de justice ont cédé à la requête visant à obtenir un délai suffisant permettant d’établir les conditions d’un jugement équitable.
Blaise Compaoré vit en Côte d’Ivoire depuis la chute de son régime en 2014 et a acquis la nationalité ivoirienne en 2015.
Absent à son procès tout comme six anciens ministres, Blaise Comparé était représenté par ses avocats, Mes Pierre-Olivier Sur et Abdoul Ouédraogo.
Mais l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les généraux Gilbert Diendiéré et Djibril Bassolé étaient présents à la cour le 27 avril 2017, lors de la première audience.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ancien chef d’Etat, a estimé la semaine dernière que ce procès est un “règlement de comptes politiques”.
Les ministres sont poursuivis, entre autres, pour « complicité d’homicide volontaire » et « coups et blessures volontaires » des personnes qui ont trouvé la mort lors de l’insurrection d’octobre 2014.