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RCA: violents heurts contre la Minusca

By on October 26, 2016

Un calme précaire règne à Bangui quelques jours après les violences qui ont fait quatre civils tués et 14 personnesblessées, dont cinq Casques bleus. En début de semaine, un mouvement de la société civile centrafricaine a appelé à une journée ville morte lundi dernier pour exiger le départ des Casques bleus de la Minusca du pays.
Ce mouvement évoque l’incapacité des Casques bleus à désarmer les groupes militaires irréguliers et à protéger les civils.
Un départ catégoriquement refusé par le porte-parole du gouvernement. Théodore Jousso reconnaît que des contingents ont montré des faiblesses. Mais pour le ministre, cela ne justifie pas de paralyser le pays. Même son de cloche pour le pasteur Nicolas Guérékoyamé-Gbangou, président de l’Alliance des Eglises Evangéliques. Ce dernier reconnaît d’ailleurs que le mandat de la Minusca pose problème. Mais pour le religieux, pas question de demander son départ alors qu’il a toujours soutenu son déploiement.
Pour Gervais Lakosso, le président du groupe de travail de la société civile à l’origine de la ville morte, c’est désormais au chef de l’Etat d’agir et vite.

La France a dénoncé mardi ce qu’elle appelle “les provocations et attaques” contre la Minusca, la force de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique. Romain Nadal, porte-parole du ministère français des affaires étrangères, a mis en “garde tous ceux qui chercheraient à faire obstacle à la réconciliation des Centrafricains et souligne que les auteurs des violences devront rendre compte de leurs actes”.

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