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Ethiopie: Etat d’urgence déclaré et accusations contre l’Egypte

L’Ethiopie a accusé des «ennemis extérieurs», d’être à l’origine des violences qui agitent le pays et ont conduitdimanche 9 octobre 2016, le gouvernement à déclarer l’état d’urgence pour six mois. Addis-Abeba vise en particulier l’Egypte.
Des violences d’une rare intensité ont eu lieu la semaine passée en région Oromo (centre et ouest), où les manifestations visant des intérêts étrangers en plus des bâtiments publics se sont multipliées jusque dans la périphérie d’Addis-Abeba. Elles ont poussé le gouvernement éthiopien à décréter dimanche l’état d’urgence pour une durée de six mois.
Les troubles, qui se sont intensifiés la semaine dernière en région Oromo, sont fomentés par des «ennemis extérieurs» cherchant à «déstabiliser» l’Éthiopie, a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement éthiopien, Getachew Reda, lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba.
Les relations étaient déjà tendues entre l’Ethiopie et l’Egypte en raison du barrage de la Renaissance, le grand barrage éthiopien sur le Nil. L’Éthiopie construit depuis 2012 un immense barrage hydro-électrique sur le Nil, dont l’Égypte, qui tire du fleuve environ 90 % de son eau, craint qu’il en affecte le débit.
Aujourd’hui, Addis-Abeba accuse l’Egypte d’être directement impliquée dans les violences en région oromo, et de soutenir les indépendantistes du Front de libération Oromo.
«Nous avons des preuves tangibles qu’il y a eu des formations et des financements entraînements depuis l’Egypte. Nous ne disons pas que c’est directement lié au gouvernement égyptien, mais nous savons avec certitude que le groupe terroriste OLF a reçu toutes sortes de soutiens de la part de l’Egypte. Avant leurs dirigeants étaient à Asmara, maintenant ils sont au Caire», affirme le porte-parole du gouvernement, Getachew Reda.
L’état d’urgence doit encore être approuvé par le Parlement à une majorité des deux tiers d’ici deux semaines.