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Congo: une conférence de presse de l’opposition interdite

By on March 26, 2016

La police congolaise a empêché vendredi à Brazzaville la tenue d’une conférence de presse annoncée comme commune de cinq candidats à la présidentielle de dimanche, au lendemain de la proclamation officielle de la réélection du président Denis Sassou Nguesso.
plus d’une centaine de policiers bloquaient les abords du siège de l’Union panafricaine pour la démocratie et le progrès social (UPADS) à Diatta, quartier de l’ouest de la capitale congolaise, selon des journalistes de l’AFP.

Au siège de l’UPADS, premier parti d’opposition au Parlement, certains militants ont affirmé qu’il y avait eu des arrestations dans la rue aux abords du bâtiment, sans être en mesure d’en préciser le nombre.

Le colonel Tchoumou, porte-parole de la police a justifié l’opération des forces de l’ordre: « Depuis un certain temps, il y a un candidat qui appelle à l’insurrection armée et à la désobéissance civile », a-t-il affirmé.

Le général Mokoko est l’un des cinq candidats au scrutin du 20 mars unis par la signature d’un charte anti-Sassou ayant dénoncé dès avant la tenue du vote le caractère biaisé, selon eux, de l’élection.

La conférence de presse annoncée pour vendredi matin aurait pu être une occasion pour le général Mokoko et ses alliés (Guy-Brice Parfait Kolélas, Claudine Munari, André Okombi Salissa Pascal Tsaty Mabiala) d’annoncer le résultat des travaux de la CTE.

Dans les quartiers sud de Brazzaville, acquis à l’opposition, et qui avaient pris des airs de ville morte dans les jours ayant suivi le scrutin, de nombreuses boutiques sont restées fermées vendredi.

Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans au pouvoir au Congo, pays pétrolier de 4,5 millions d’habitants, a été réélu dès le premier tour avec plus de 60% des voix, selon les résultats officiels publiés jeudi.

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