- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Ethiopie: Barack Obama s’adresse aux Africains

Barack Obama a tenu un discours, ce mardi, au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba. C’est la première fois qu’un président américain prenait la parole devant l’organisation panafricaine.
C’est d’abord la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a pris la parole pour souligner le côté historique de cet événement : « L’Afrique et les Etats-Unis ont des liens forts et historiques, faits du sang et de la sueur des fils et filles d’Afrique qui ont traversé l’Atlantique pour servir les plantations et les villes qui ont fait des Etats-Unis le formidable pays qu’il est aujourd’hui. Mais aujourd’hui, nous sommes très fiers que les Africains fassent partie de la prestigieuse histoire de l’humanité et des Etats-Unis d’Amérique grâce à leur riche contribution à l’histoire, à la littérature à la musique, aux sciences, à la politique, au business, aux arts et aux sports ».
Dans son discours solennel au siège de l’Union Africaine, le président américain Barack Obama a appelé l’Afrique à vaincre le “cancer de la corruption” si elle veut assurer son développement.
« Nous ne voulons pas de mécènes, dit Barack Obama, mais des partenaires qui nous aident à construire la croissance ». Le président américain rappelle que l’aide au développement, c’est soutenir des initiatives et des solutions locales et pas seulement de la nourriture.
Barack Obama a appelé l’Union africaine à condamner vivement les coups d’État et à faire en sorte que les dirigeants respectent le nombre maximal de mandats déterminés par la Constitution de leur pays.
« Lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi« , a-t-il dénoncé en faisant référence au troisième mandat contesté du président Pierre Nkurunziza. Parfois, on entend un chef d’Etat qui dit : je suis le seul à pouvoir empêcher cette nation d’éclater. Si c’est vrai, cela signifie qu’il a échoué à construire une véritable nation ».
Ensuite, Barack Obama a aussi, bien sûr, parlé de sécurité. Il a fait part de ses inquiétudes. Il a souhaité une implication plus grande de la communauté internationale pour régler les problèmes du continent, puisque le développement de l’Afrique permettra au monde entier finalement de vivre dans un environnement plus sécurisé, en évitant que les jeunes soient tentés par le terrorisme, par exemple.
Il a promis que les Etats-Unis aideraient les gouvernements africains qui veulent combattre les circuits financiers illicites à prendre des mesures et à promouvoir la transparence.