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Burundi: suspension du dialogue

Le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, médiateur de la crise politique au Burundi, a reporté sine die les discussions entre le gouvernement et le pouvoir. Aucun représentant du camp présidentiel ne s’est présenté ce dimanche matin, ni le gouvernement, ni le parti au pouvoir ni ses alliés. Il dit avoir essayé de joindre la partie gouvernementale en vain. Crispus Kiyonga avait pourtant donné rendez-vous à toutes les parties ce dimanche matin. “Nous avons attendu, passé des coups de fil et nous n’avons vu personne du gouvernement. Nous n’avons reçu aucune réponse à nos appels téléphoniques”, a-t-il déploré, précisant toutefois que “le dialogue n’est pas terminé”.
Le thème des discussions du jour devait être le calendrier électoral, à deux jours d’un scrutin présidentiel contesté.
Des représentants de l’opposition appellent à la création d’un “Conseil national pour le respect de l’Accord d’Arusha”, un accord selon lequel le président Pierre Nkurunziza n’a pas le droit de se représenter à l’élection présidentielle.
L’opposition demande un nouveau report de l’élection présidentielle prévue mardi, ce qui, selon le gouvernement, risque de créer un “vide institutionnel”.
L’opposition s’est dite déçue mais pas surprise de l’attitude du camp présidentiel qui « a toujours voulu concourir sans l’opposition ». Pierre Claver Mbonimpa, figure de la société civile, parlait d’un mauvaise exemple donné à la population.