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Sommet USA/Afrique: le clap de fin

Le sommet Etats-Unis/Afrique s’est achevé hier mercredi à Washington. Le président Barack Obama a annoncé, lors d’une conférence de presse, un renforcement sensible de la coopération avec l’Afrique pour lutter contre le terrorisme avec un soutien supplémentaire à la force de l’Union Africaine en Somalie et en Centrafrique
Le chef d’état américain a insisté pour que le progrès en Afrique se fasse avec les jeunes et les femmes dont le respect des droits doit être garanti sur le principe de l’égalité.
Il a dit s’être mis d’accord avec les présidents africains sur la bonne gouvernance, la promotion de la démocratie et de la liberté de la presse.
M. Obama a d’ailleurs appelé l’Egypte à libérer les trois journalistes d’Al-Jazeera condamnés à des peines de 7 à 10 ans de prison fin pour soutien aux islamistes.
Sur le plan économique, les dirigeants africains ont accepté, selon Barack Obama, de s’investir pour renforcer le commerce intra africain, alors le congrès américain entend travailler pour le rallongement de l’AGOA (l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le continent africain) au-delà de 2015, un programme qui a permis aux pays africains qualifiés de gagner de l’argent, a-t-il ajouté. Washington accuse un retard marqué sur l’Europe et la Chine dans ses échanges commerciaux avec la deuxième région du monde en plus forte croissance économique.
Soulignant la nécessité de resserrer la coopération en matière de sécurité “pour mieux faire face à des menaces communes comme le terrorisme ou le trafic d’êtres humains”, il a annoncé que Washington contribuerait à la création d’une force d’intervention rapide de maintien de la paix.
Le Kenya, la Tunisie, le Mali, le Nigeria, le Niger et le Ghana vont par ailleurs bénéficier d’un nouveau plan d’aide de Washington pour mieux garantir leur sécurité.
Concernant le virus Ebola, le président américain a déclaré que la maladie était contrôlable. Washington a envoyé des urgentistes en Afrique de l’Ouest et compte également débloquer une aide de 4 milliards de dollars. M. Obama a jugé prématuré d’utiliser un médicament expérimental en Afrique pour traiter les personnes touchées par le virus, jugeant que les informations disponibles étaient insuffisantes pour déterminer l’efficacité du médicament.