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RCA: le premier ministre démissionne

Le Premier ministre centrafricain a officiellement remis ce mercredi matin sa démission.
André Nzapayéké a démissionné suite à l’accord de paix de Brazzaville, selon une source officielle.
André Nzapayéké a évoqué les pressions internationales qui ont été exercées pour obtenir sa démission et dont son entourage parlait depuis plusieurs jours.
André Nzapayéké s’est félicité de son bilan, mais il a déploré ne pas avoir pu mener à bien son projet, qui était conçu sur 18 mois.
Selon un porte-parole de la présidence centrafricaine, Catherine Samba Panza a demandé et obtenu la démission du chef du gouvernement André Nzapayéké pour permettre la mise en oeuvre de l’accord de paix de Brazzaville, conclu fin juillet.
Hier les opposants à la désignation d’un cadre de la Seleka ou d’un musulman au poste de Premier ministre, sont descendus dans à rue à Bangui.
L’accord sur la cessation des hostilités en RCA a été conclu le 23 juillet dernier à Brazzaville. Un accord que certains ont accueilli avec scepticisme mais le premier ministre, André Nzapayéké, l’avait lui au contraire qualifié de viable. Mais il n’a pas empêché de nouvelles violences. Des accrochages qualifiés de violents ont opposé lundi des soldats français aux combattants de la Seleka dans le nord du pays. Les affrontements de Batangafo ont fait selon la force africaine, la Misca, plusieurs morts dans les rangs de l’ex-rébellion. Mardi après-midi, les soldats français de Sangaris ont fixé un ultimatum aux Seleka pour qu’ils déposent les armes et se laissent cantonner.
Des Seleka qui affirment d’ailleurs avoir été attaqués par des anti-balaka. Depuis lundi, ce sont donc les forces françaises et la Seleka qui se combattent. D’abord aux abords de Batangafo puis en ville. A Batangafo, la situation a dégénéré mercredi dernier quand des anti-balakas venus de Bouca ont attaqué les positions Seleka dans cette ville.