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Liberia: lutte contre le virus Ebola

Le Liberia et la Sierra Leone ont placé jeudi en quarantaine trois villes de la zone contaminée
Les deux pays ont fermé des routes et lieux de loisirs dans l’espoir d’enrayer l’épidémie.
L’ambassade américaine au Liberia a ordonné aux proches du personnel de son ambassade de Monrovia de quitter le pays.
La présidente du Liberia a décrété l’état d’urgence pour 90 jours, prévenant que “le gouvernement prendrait des mesures extraordinaires, y compris, si nécessaire, la suspension de certains droits et privilèges”.
Le ministre libérien de la Défense Burnie Samuka a officialisé le lancement par l’armée de “l’opération Bouclier blanc”, annonçant la mise en place de barrages dans plusieurs localités pour limiter, voire arrêter complètement les déplacements.
L’armée a reçu ordre de limiter les mouvements de la population et contrôlait strictement les accès à la capitale, Monrovia, en provenance des provinces touchées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui achevait une réunion de deux jours pour déterminer si l’épidémie constituait une “urgence de santé publique de portée mondiale”, devait annoncer vendredi des mesures à l’échelle internationale.
Au Nigeria, où une deuxième mort a été enregistrée mercredi, une infirmière qui avait soigné un passager du Liberia décédé le 25 juillet, les médecins des hôpitaux publics en grève depuis le 1er juillet, ont annoncé jeudi la suspension de leur mouvement, eu égard à la gravité de la situation.
Les deux décès d’Ebola au Nigeria sont survenus à Lagos, ville la plus peuplée d’Afrique subsaharienne.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.