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RCA: un forum pour la paix à Brazzaville

By on July 21, 2014

Un “Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique” en Centrafrique se tient à Brazzaville du 21 au 23 juillet.
Il sera question d’un accord de cessation des hostilités que devront signer les différents groupes armés à savoir les “ex-Séléka” d’une part et les “anti-Balaka” d’autre part.

Un Forum consacré à la paix et à la réconciliation en Centrafrique s’ouvre à Brazzaville ce lundi sous l’égide du médiateur congolais Denis Sassou Nguesso. Des représentants internationaux et des autorités de transition, environ 170 Centrafricains sont présents. Ils sont issus des groupes armés, de la classe politique, de la société civile ou des cultes.

La présidente de transition Catherine Samba Panza est arrivée dans la capitale congolaise Brazzaville dimanche après-midi. Elle a déclaré que Brazzaville est “une opportunité importante pour relancer le dialogue, relancer un dialogue pour arrêter de s’entretuer, pour qu’ensemble on décide d’arrêter les hostilités et les violences etc.”

L‘ objectif de la réunion qui s’ouvre ce lundi se résume à l’idée de s’entendre sur l’arrêt de toute violence, le désarmement des groupes armés et d’un nouveau cadre politique de la transition” qui précéderait un dialogue inter-centrafricain dans le pays et dans les camps de réfugiés, avant un éventuel forum national de réconciliation et de reconstruction en octobre à Bangui.

Mais les divisions internes régnant au sein des belligérants, tant de la Séléka que des anti-balaka, compliquent les négociations.
La classe politique et la “société civile” sont, elles, partagées sur l’opportunité d’aller à Brazzaville, certains réclamant que la réunion se tienne à Bangui. Certains ont donc refusé de se rendre à Brazzaville considérant que c’était une perte de temps et d’argent. Plusieurs partis politiques et chefs religieux centrafricains – toutes confessions confondues – ont déjà annoncé leur refus de se rendre à Brazzaville, jugeant plus opportun d’organiser le forum dans leur pays. L’interventionnisme des pays de la région pour tenter de régler la crise est mal vécu, qu’il s’agisse du Gabon ou du Tchad, qui ont abrité des sommets n’ayant rien arrangé, ou encore du Congo ce jour.

Depuis son exil de Cotonou au Bénin, Michel Djotodia a été récemment réélu à la tête de la Séléka mais il reste “personna non grata” pour la communauté internationale. Noureddine Adam, le n°2 des ex-rebelles, est quant à lui sous le coup des sanctions de l’ONU… La délagation de la Séléka devrait être dirigée par Moussa Dhaffane, accompagné de Abdoulaye Hissene et d’autres…

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