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Nigeria: plus de 63 femmes s’évadent

63 des 68 femmes et jeunes filles enlevées en juin dernier par le groupe islamiste Boko Haram ont réussi à échapper à leurs ravisseurs, selon des sources sécuritaires au nord du Nigeria, dimanche. Ce groupe est distinct de celui des 200 lycéennes qui avaient été enlevées à la mi-avril dans la ville de Chibok.
Ces femmes avaient été kidnappées à la mi-juin dans le village de Kummabza, après une série d’attaques de Boko Haram.
Les 63 femmes et jeunes filles ont profité des combats qui ont opposé les miliciens de Boko Haram à l’armée nigériane vendredi, aux abords de la ville de Damboa. Une cinquantaine de combattants de Boko Haram ont attaqué la caserne de Domboa, ville à quelques dizaines de kilomètres au nord de la ville de Chibok, dans l’Etat de Borno. Plus de 50 islamistes ont été tués, selon l’armée.
Selon des experts militaires, l’armée nigériane, sous-équipée, est incapable de combattre efficacement Boko Haram, dont l’insurrection pour l’instauration d’un État islamique dans le Nord a fait des milliers de morts en cinq ans (plus de 2. 500 depuis le 1er janvier).
Un rapport de Human Rights Watch datant de fin 2013 fait notamment état d’enlèvements et de viols de femmes et de jeunes filles par le groupe islamiste et d’enrôlement de force de jeunes enfants.
Des habitants de Chibok se sont rendus vendredi à Abuja pour demander à l’ONU d’intervenir en raison de l’aggravation des violences dans la région et pour réclamer au gouvernement nigérian d’entamer des négociations avec Boko Haram pour la libération des lycéennes, dont 219 sont toujours portées disparues.