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Mali/Algérie: négociations à Alger

Le gouvernement de Bamako et les groupes armés maliens doivent entamer mercredi après-midi à Alger des négociations difficiles pour trouver un accord de paix au Mali. Les groupes armés sont “en position de force” après “la grande défaite” de l’armée malienne.
Les trois principaux mouvements MNLA, HCUA et MAA ont choisi de faire front commun et de former une seule et même délégation de 30 personnes, avec à leur tête le secrétaire général du HCUA, Alghabass Ag Intalla.
« Nous sommes en mesure de voir une lueur au bout du tunnel », a déclaré mardi avec confiance, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une première session de travail avec la délégation de l’Etat malien.
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a assuré que le gouvernement était disposé à aller “aussi loin que possible” en vue de parvenir à un accord “.
Les revendications indépendantistes semblent être aujourd’hui officiellement abandonnées. Certains des groupes rebelles réclament désormais une forme d’autonomie ou un statut particulier pour le nord qu’ils appellent Azawad.
Les négociateurs vont tenter de “trouver un consensus pour le partage du pouvoir” entre “d’un côté, les mouvements qui veulent une autonomie du nord du Mali” et de l’autre un “gouvernement ouvert à toute idée en dehors de l’indépendance”, a expliqué mardi une source diplomatique algérienne jugeant “étroite” la marge de manœuvre de son pays qui conduit les négociations.
Les parties ont procédé mardi soir à Bamako à un échange de 86 prisonniers, 45 militaires et policiers d’un côté et 41 Touareg de l’autre.
Les négociations d’Alger rassemblent l’ensemble des parties prenantes au conflit. Le MNLA, le HCUA, deux branches du MAA et des milices d’autodéfense proches du pouvoir de Bamako sont représentés à Alger. Mais les groupes liés à Al-Qaïda ont été exclus des négociations.
Les parties ont procédé mardi soir à Bamako à un échange de 86 prisonniers, 45 militaires et policiers d’un côté et 41 Touareg de l’autre.