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Cameroun: Boko Haram frappe de nouveau

Des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram ont enlevé dimanche l’épouse du vice-Premier ministre camerounais et un chef traditionnel lors d’une double attaque qui a fait au moins six morts dans l’extrême-nord du Cameroun, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette nuit, dans l’arrondissement de Kolofata, situé à environ 90 kilomètres de la Maroua la capitale régionale de l’Extrême-Nord, des hommes armés, présentés comme étant ceux de Boko Haram, ont attaqué le domicile du Vice Premier Ministre, Ministre Délégué à la Présidence en charge des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali. En l’absence de ce dernier, son épouse a été enlevée et son aide de camp a été tué dans la foulée.
Vers cinq heures (04h00 GMT), il y a eu deux attaques simultanées à Kolofota, localité proche de la frontière avec le Nigeria, visant le palais du sultan de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, et la maison d’Amadou Ali, vice-Premier ministre chargé des relations avec le Parlement.
“Quatre personnes, dont le petit frère du sultan ont été tués (alors que) lui, son épouse et ses enfants ont été enlevés”, a rapporté un proche s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Selon une source policière, quatre civils et deux gendarmes ont été tués lors des attaques attribuées à Boko Haram, dont les combattants ont également dérobé des véhicules.
Les avions de chasse sont entrés en scène. Il y a eu des bombardements dans la zone, après cette attaque avait ajouté cet officier. Aucun bilan d’éventuelles victimes de ces bombardements n’était disponible dimanche en fin de journée.
La situation est extrêmement tendue actuellement dans l’extrême-nord du Cameroun où les islamistes nigérians multiplient des attaques contre des militaires et des civils. Jeudi soir, deux militaires camerounais ont été tués dans cette région lors d’un affrontement avec des combattants de Boko Haram qui ont attaqué un village frontalier.
Jeudi soir, deux militaires camerounais ont été tués dans cette région lors d’un affrontement avec des combattants de Boko Haram qui ont attaqué un village frontalier.
Selon Human Right Watch au seul premier semestre 2014, au moins 2 000 civils ont été tués. Boko Haram sévit depuis 2009 dans le nord du Nigéria et, progressivement étend sa toile vers les pays frontaliers tels le Cameroun et le Niger.
Quatre Etats africains, le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun ont annoncé, mercredi 23 juillet, la création d’une force commune pour lutter contre cette secte, considérée comme une menace croissante pour la région.