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Burkina Faso: l’épave du vol AH 5017 découverte

L’avion d’Air Algérie transportant 118 passagers dont 51 Français, qui assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger, s’est écrasé jeudi 24 juillet.
Les débris du vol AH 5017 d’Air Algérie ont été localisés, tôt ce vendredi 25 juillet, dans la région de Gossi dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Il n’y a aucun survivant parmi les 118 personnes (le bilan de 116 donné dans un premier temps a été revu à la hausse), dont 51 Français, qui étaient à bord de ce vol qui reliait Ouagadougou à Alger. « Il n’y a hélas aucun survivant, je partage la douleur des familles », a résumé le chef de l’Etat, François Hollande, en fin de matinée.
Le président français a toutefois indiqué qu’une des deux boîtes noires a été retrouvée vendredi au milieu des débris de l’avion désintégré retrouvé dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Un détachement terrestre d’une centaine de soldats français est arrivée sur les lieux du crash tôt vendredi matin.
Selon le ministère français de la Défense, leur mission est de “sécuriser la zone”.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita devrait se rendre sur les lieux du crash vendredi, a précisé la télévision malienne.
A Ouagadougou, le gouvernement a décrété deux jours de deuil national à compter de ce vendredi, à la mémoire des 118 victimes du vol HA 5017 d’Air Algérie.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décidé d’un deuil national de trois jours à compter de vendredi.
L’avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété auprès de la société espagnole Swiftair, avait décollé dans la nuit de mercredi à jeudi de la capitale du Burkina Faso avant de disparaître des écrans radars cinquante minutes après son décollage.
Dès jeudi, le Burkina Faso, par la voix du général Gilbert Diendéré, membre de la cellule de crise du pays, avait indiqué que l’avion avait été retrouvé près de la ville Gossi, ce qui s’est confirmé vendredi.
Hier, le ministre français des Affaires étrangères précise qu’aucune hypothèse n’est exclue pour expliquer cette disparition.