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Tunisie: tension après la mort de Mohamed Brahmi

En Tunisie, au lendemain de l’assassinat de Mohamed Brahmi, l’opposant tué par balles jeudi devant son domicile, c’est le temps du recueillement. La journée de ce vendredi 26 juillet est déclarée journée de deuil national. Sur le plan judiciaire, l’enquête avance. Le ministre de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse, a mis directement en cause un extrémiste salafiste.
En conférence de presse, Lotfi Ben Jeddou a clairement imputé la responsabilité de l’assassinat de Mohamed Brahmi, tout comme celui de Chokri Belaïd six mois plus tôt, au mouvement salafiste jihadiste. Selon le ministre de l’Intérieur, les deux affaires seraient liées. Les deux opposants auraient même été tués par la même arme. Et certains individus, qui étaient pourtant activement recherchés, auraient participé aux deux commandos, toujours selon le ministère de l’Intérieur qui évoque aussi un même mode opératoire : des individus armés sur un scooter.
Le ministre de l’Intérieur est allé encore plus loin en diffusant notamment la photo du tireur présumé, en divulguant même son nom. Il s’agirait d’un Franco-Tunisien d’une trentaine d’années, un vétéran du jihad en Syrie connu sous l’identité de Boubacar Hakim.
Cette version suscite déjà un grand scepticisme sur les réseaux sociaux. Beaucoup d’internautes se demandent comment un groupe impliqué dans un premier assassinat et, supposé recherché par la police, a pu en perpétrer un second. Certains vont jusqu’à se demander si, dans cette affaire, les salafistes jihadistes tunisiens ne servent pas de bouc émissaire pour les autorités sous pression après l’assassinat du député Brahmi.
RFI.