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Tchad: non-lieu pour les disparus

La justice a rendu une ordonnance de non lieu dans l’affaire des personnes disparues – dont l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh – lors d’une offensive de rebelles jusqu’aux portes du palais présidentiel à N’Djamena en février 2008.
L’information judiciaire contre X ouverte en juin 2009 à la suite d’une enquête internationale pour “tentatives d’enlèvement, disparitions et assassinats (…) n’a pas permis d’identifier les auteurs, coauteurs et complices” de ces faits.
Pour le fils de Ibni Mahamat Saleh, Mohamed Ibn Oumar, cette annonce “n’est pas une surprise et que “c’était prévisible”.
Il a affirmé sur BBC Afrique, que “la justice tchadienne aux ordres du prince, est la risée du monde”.
Dans son rapport publié en septembre 20008, une commission d’enquête incriminait les forces de sécurité et faisait remonter la chaîne de commandement jusqu’aux plus hautes autorités.
Elle avait conclu qu’Ibni Mahamat Saleh était “probablement décédé”.
Les organisations des droits de l’Homme avaient dénoncé les obstacles à l’enquête et l’impunité dont des personnes impliquées ont bénéficié.
Début février 2008, trois mouvements rebelles avaient “percé les positions des forces gouvernementales et atteint la capitale sans parvenir à prendre la présidence.
Ils étaient partis du Soudan le 28 janvier.
Au cours des combats d’importants dégats matériels avaient ont été occasionnés ainsi que des nombreuses pertes en vie humaines”, rappelle le document.
Les forces du président Idriss Déby Itno, bénéficiant d’un soutien en matière de renseignements de l’armée française, qui protégeait l’aéroport finalement repoussé l’offensive.
Ibni Oumar Mahamat Saleh – chef de la principale coalition de l’opposition – avait disparu durant ces journées troublées, amenant sa famille et son parti à porter plainte.
Il est, depuis, porté disparu.
Son corps n’a jamais été retrouvé.
D’autres opposants, notamment Ngarlejy Yorongar et Lol Mahamat Choua, avaient eux aussi été arrêtés avant d’être relâchés quelques semaines plus tard.
Concernant la “détention illégale” de Lol Mahamat Choua, “si l’information n’a pas permis de citer nommément le ou les commanditaires (…), il est cependant incontestable que les forces gouvernementales ont été impliquées dans les faits d’arrestation et séquestration”, indique l’ordonnance.
BBC.