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Soudan: la presse victime de censure

Depuis quelques semaines, la presse est victime de censure. Dimanche, le quotidien d’opposition communiste Al-Midan a été interdit .
C’est le troisième journal contre lequel l’Etat est intervenu en quelques semaines.
Ces diverses interdictions ont pour origine, les critiques portées contre le gouvernement et le président Omar El-Bechir.
Bien que la liberté de la presse soit garantie par la loi soudanaise, peu d’éditeurs osent critiquer le gouvernement ou le président soudanais, Omar El-Bechir.
Déjà, la semaine dernière, c’est le plus grand quotidien du pays, Al-Intibaha, pourtant propriété de l’oncle du chef d’Etat, qui avait été retiré de la vente.
Les services de renseignement avaient fustigé un reportage sur les combats entre l’armée et les rebelles du Sud Kordofan.
Al Intibaha est à nouveau disponible, alors qu’a contrario, son concurrent et deuxième meilleure vente du pays, Al-Majhar al Sihassi, reste interdit de publication.
Ce quotidien avait dénoncé des rumeurs selon lesquelles Omar El-Bechir allait se présenter en 2015 pour un nouveau mandat.
En avril, Reporters Sans Frontières avait condamné dans un rapport, la main mise des services de renseignement sur la presse soudanaise.
RSF décrivait a dénoncé cette situation, qualifiant les services de renseignement d’ «ennemis de la liberté de l’information ».
Les finances des journaux soudanais subissent des répercussions parfois fatales, en raison de multiples interdictions de publier.
BBC.