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Somalie: la tension retombe à Kismayo

Après deux jours de combat, la tension est retombée à Kismayo, la ville portuaire au sud de la Somalie. Des centaines d’habitants ont fui les affrontements entre milices rivales qui revendiquent l’autorité sur le Jubaland, une entité qui se veut semi-autonome et qui réunit trois régions au sud du pays. Cependant, les nouvelles autorités autoproclamées ne sont pas reconnues par le gouvernement fédéral à Mogadiscio, car Kismayo et la région du Sud représentent l’une des zones économiques importantes du pays.
Le Jubaland, dont Ahmed Madobe se revendique le président, est censé rassembler trois régions, mais celles-ci sont loin d’être totalement contrôlées par sa milice Ras Kamboni. Le mouvement shebab contrôle encore une grande partie du Moyen et Bas Juba et dans le Gedo un gouverneur, Mohamed Abdikhalil a été nommé par le gouvernement fédéral.
S’il est vrai que traditionnellement, le groupe qui contrôle Kismayo peut prétendre avoir la main sur le Jubaland, il n’en reste pas moins que cette zone du sud du pays très fertile et potentiellement riche en pétrole accueille une mosaïque clanique particulièrement complexe par rapport à d’autres régions plus homogènes. Depuis le début des années 90, la ville portuaire a donc changé de main à de nombreuses reprises.
Un autre facteur de cette crise, c’est l’ambiguïté de la Constitution provisoire. Ce texte, adopté l’année dernière est cité tant par le gouvernement à Mogadiscio que par la milice Ras Kamboni d’Ahmed Madobe afin de justifier leurs positions qui restent antagonistes. Enfin, le port de Kismayo représente une très importante source de revenus et a permis notamment au mouvement shebab de 2008 à 2012 de financer une grande partie de ses activités.
RFI.