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Madagascar: Paris hausse le ton

La France “ne reconnaîtra pas” le résultat de l’élection présidentielle malgache si les trois candidats contestés “persistent à y concourir”, a déclaré lundi le ministère français des Affaires étrangères.
Paris “appelle instamment Lalao Ravalomanana, Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka (…) à retirer leurs candidatures” à la prochaine élection présidentielle, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot.
Il a ajouté qu'”en attendant, la France n’entend pas accueillir sur son territoire les responsables du blocage du processus de sortie de crise à Madagascar”.
Samedi déjà, l’ambassade de France à Antananarivo avait indiqué que les visas pour la France du président de la Transition malgache Andry Rajoelina et de sa famille avaient été suspendus.
L’élection présidentielle à Madagascar, étape indispensable au rétablissement de la démocratie, a été reportée la semaine dernière au 23 août par le gouvernement de transition.
La communauté internationale, qui dénonce le non respect de la feuille de route adoptée en 2011, menace de se retirer du processus qu’elle soutient financièrement.
D’après cette feuille de route, c’est à la commission électorale et aux Nations Unies qu’il revenait de décider conjointement du calendrier électoral.
En outre, l’ancien maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, qui gouverne depuis 2009 sans avoir été élu, n’a pas démissionné dans les délais impartis et a renié sa promesse de ne pas se présenter.
Deux autres candidatures sont contestées par l’Union Africaine et le reste de la communauté internationale qui les considèrent comme “illégitimes”: celle de Mme Lalao Ravalomanana qui se présente au nom de la mouvance de son mari, un ancien chef d’Etat, alors que ce dernier avait également promis de se tenir à l’écart, et celle d’un autre ancien président, Didier Ratsiraka.
BBC.