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Madagascar: l’élection présidentielle reportée au 23 août

La suspension des financements internationaux et le rejet des candidatures d’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka par la communautée internationale a poussé le Conseil des ministres à adopter un décret reportant au 23 août l’élection présidentielle. Le scrutin était initialement prévu le 24 juillet.
Le gouvernement malgache a répondu favorablement à la demande de la Cour électorale spéciale (CES), qui réclamait un report de l’élection présidentielle. Jeudi, le Conseil des ministres a adopté un décret reportant au 23 août le scrutin prévu initialement le 24 juillet.
« Un décret a été adopté pour un report au 23 août », a déclaré le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, à l’issue du Conseil des ministres. Selon la « feuille de route » de sortie de crise à Madagascar, la date doit encore être validée par la Commission électorale et par les Nations Unies.
Le gouvernement statuait à la demande de la CES, qui avait estimé le 28 mai que la suspension de financements internationaux et le rejet des candidatures d’Andry Rajoelina, de Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka par la communauté internationale constituaient « un cas de force majeure » justifiant un report de l’élection. « La suspension des financements de la part des principaux bailleurs de fonds bouleverse l’équilibre du budget électoral et compromet très gravement la réalisation du processus électoral », avait notamment écrit la CES.
Les trois candidatures validées
Par ailleurs, la Cour constatait que « l’absence de solution concertée sur le cas des trois candidats (contestés, l’actuel président de la Transition Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana l’épouse de l’ancien président en exil Marc Ravalomanana et l’ancien président Didier Ratsiraka) est une source de conflit politique croissante ». Sur ce dernier point, la CES a cependant décidé mercredi de valider les trois candidatures controversées.
L’élection présidentielle est censée restaurer l’ordre constitutionnel et mettre fin à l’actuel régime dit « de transition », qui permet à Andry Rajoelina de se maintenir au pouvoir sans avoir été élu.
(Avec AFP)
Jeune Afrique