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Libye: violences meurtrières à Benghazi

En Libye, le chef d’état-major de l’armée, Youssef al-Mangouch, a démissionné, le dimanche 9 juin 2013, au lendemain des affrontements à Benghazi qui ont fait, de source médicale, 31 morts et une centaine de blessés. Ces violents heurts ont vu s’opposer des membres du Bouclier de la Libye, une milice placée sous l’autorité du ministère de la Défense et des manifestants.
Ce dimanche 9 juin dans l’après-midi, le chef d’état-major de l’armée libyenne a remis sa démission au Parlement. Cela faisait plusieurs mois qu’il était sur la sellette. Il avait d’ailleurs déjà annoncé qu’il démissionnerait. Les affrontements meurtriers qui ont eu lieu samedi soir à Benghazi entre une milice placée sous l’autorité du ministère de la Défense et des manifestants ont précipité sa décision.
Youssef al-Mangouch avait été nommé en janvier 2012 et avait été depuis lors la cible de nombreuses attaques. En effet, plus d’un an et demi après sa nomination, l’émergence d’une armée nationale forte se fait toujours attendre. Il avait aussi été violemment critiqué pour sa mauvaise gestion des milices, certains l’accusant de complaisance.
Le chef d’état-major a déclaré au Parlement avoir fait tout ce qui était en son pouvoir et qu’il était désormais temps pour lui de démissionner. Les autorités libyennes ont annoncé que le quartier général de la milice du Bouclier de la Libye était désormais sous contrôle des forces spéciales et que l’armée allait prendre en main toutes les bases de cette milice.
Mais aucune critique directe n’a été émise à l’encontre de la brigade du Bouclier de la Libye, composée d’anciens rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Un aveu de faiblesse de la part du gouvernement qui ne semble pas savoir comment affronter la question des milices, des formations para-militaires dont certaines lui sont encore essentielles pour maintenir la sécurité dans de nombreuses régions du pays.
RFI.