- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Guinée Equatoriale: victoire du parti au pouvoir

Le parti du Président Teodoro Obiang remporte sans surprise les élections parlementaires et locales du 26 mai, selon un communiqué de la présidence samedi.
En revanche, le communiqué ne fournit ni pourcentages ni taux de participation.
Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) d’Obiang emporte “la majorité absolue dans toutes les circonscriptions”, alors que le parti d’opposition Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) obtient un unique siège au Parlement, un autre au Sénat, et cinq sièges de conseillers municipaux.
Le 26 mai, les électeurs étaient appelés à renouveler les conseils municipaux et l’Assemblée nationale – où ne siégeait déjà qu’un seul opposant sur cent députés -, et à désigner pour la première fois les 70 membres du Sénat voulu par la nouvelle Constitution.
Le scrutin s’est par ailleurs déroulé dans un climat de tension avec l’opposition, alors qu’une manifestation contre le régime a été empêchée le 15 mai, et que plusieurs opposants, arrêtés les dernières semaines précédant le scrutin, n’ont été libérées qu’au lendemain de celui-ci.
L’organisation de ce scrutin fait suite à la réforme constitutionnelle de novembre 2011, qui prévoit notamment une limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, et qui a été approuvée par 97,7% des Equato-Guinéens.
Le président Obiang, arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d’Etat, puis élu à quatre reprises, tente depuis quelques années de modifier l’image de son petit pays pétrolier de 700.000 habitants, souvent qualifié de “dictature” par les défenseurs des droits de l’Homme.
Source: BBC