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Mali : la médiation burkinabè à Gao

La médiation burkinabè, conduite par le ministre des Affaire étrangères Djibrill Bassolé, est arrivée mardi 7 août à Gao pour rencontrer les responsables islamistes qui contrôlent la ville.
C’est la première fois qu’un émissaire de haut rang se rend dans le Nord depuis la conquête de la région par des groupes islamistes armés. Mardi matin, le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation dans la crise malienne, est arrivé à Gao. Il doit y rencontrer les islamistes qui contrôlent la ville.
Accompagné d’un conseiller et de quelques journalistes, Djibrill Bassolé, parti en hélicoptère de Ouagadougou, a été accueilli à l’aéroport de Gao par des notables et un responsable local du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), le groupe islamiste qui tient la ville.
Le nord du Mali est occupé par des mouvements islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont évincé la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et ont commencé à y appliquer la charia (loi islamique).
Le président burkinabè Blaise Compaoré, qui joue le rôle de médiateur dans la crise malienne, avait reçu séparément des délégations du groupe islamiste Ansar Eddine et du MNLA au mois de juin.
Dioncounda Traoré reprend la main à Bamako
De son côté, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, est rentré le 27 juillet à Bamako. Il était en convalescence à Paris à la suite d’une grave agression dans son bureau à la présidence. Le 29 juillet, il a annoncé la création de nouveaux organes de la transition et précisé qu’il se chargeait lui-même de former le gouvernement d’union nationale exigé par la Cedeao. Ce cabinet d’union doit avoir l’assise suffisante pour permettre la reprise du Nord par le pouvoir central.
La Cedeao continue de jouer la carte de la négociation avec les islamistes. Elle se dit toutefois prête à envoyer une force de quelque 3 300 soldats au Mali en cas de nécessité. Elle attend pour cela une demande formelle du pouvoir de transition à Bamako, un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et un soutien logistique occidental.
Jeune Afrique
(Avec AFP)