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Côte d’Ivoire : journées “presse morte”

La presse ivoirienne d’opposition, favorable à l’ex-président Laurent Gbagbo, a suspendu vendredi pour deux jours ses parutions, des journées “presse morte” pour protester contre l’attaque du 19 août visant le siège d’un groupe de presse pro-Gbagbo.
Notre voie, quotidien du parti de l’ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), et cinq autres journaux pro-Gbagbo sont absents des kiosques “en guise de protestation contre les lourdes sanctions ciblées, les menaces et maintenant les agressions dont ils sont victimes” depuis la chute de M. Gbagbo à la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts, a indiqué leur collectif dans un communiqué.
Le siège du groupe Cyclone, éditeur du quotidien pro-Gbagbo Le Temps, a été vandalisé et partiellement incendié dans la nuit du 18 au 19 août par des inconnus armés.
En suspendant leur parution, les journaux proches de l’ex-président veulent alerter “sur le danger de mort qui plane sur la vie de leurs journalistes et travailleurs”, a affirmé le collectif.
Tensions
Ils entendent aussi dénoncer “les menaces et intimidations doublées de lourdes sanctions ciblées du Conseil national de la presse (CNP)”, l’autorité de régulation qui a plusieurs fois sanctionné ces journaux pour ce qu’elle considère comme des manquements à la déontologie.
Les journaux pro-Gbagbo (la presse dite “bleue”) ont appelé le président Alassane Ouattara à “tenir sa promesse” d’une “presse totalement libre en Côte d’Ivoire” et le gouvernement à assurer leur protection.
L’expédition contre le groupe Cyclone, menée quelques heures après une descente d’hommes armés au siège du FPI, est intervenue dans un climat de tension marqué par une vague d’attaques meurtrières contre l’armée ivoirienne.
Source: Jeune Afrique.