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Afrique du Sud: des mineurs tués à Marikana

Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé la création d’une commission d’enquête après le massacre de Marikana, jeudi, dans lequel 34 mineurs en grève ont été abattus par la police qui a invoqué la légitime défense. On compte également près de 80 blessés. “Nous devons faire éclater la vérité sur ce qui s’est passé ici, c’est pourquoi j’ai décidé d’instaurer une commission d’enquête pour découvrir les causes réelles de cet incident”, a déclaré le chef de l’Etat à Marikana.
Sur les lieux du drame, la situation est calme mais précaire. Des centaines de mineurs sont encore regroupés pour protester, ils sont toujours en grève et réclament de meilleurs salaires.
Le bilan officiel de la police nationale fait état de Trente-quatre mineurs tués et soixante-dix-huit blessés dans les affrontements. Le syndicat des mineurs NUM a évoqué trente-six morts. Deux cent cinquante-neuf personnes ont été arrêtées.
Selon la chef de la police nationale, “les policiers ont dû faire usage de la force pour se défendre contre le groupe qui les chargeait”. “La police a commencé par utiliser le minimum de force, conformément à notre politique et à la loi. (…)
Les mineurs, qui vivent dans des taudis accolés à la mine, sans eau courante, touchent environ 4 000 rands par mois (400 euros).