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Cameroun: nouveaux heurts inter-communautaires
Le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Abakar Ahmat, était sur le terrain lundi, 7 mars dernier à Ndop, département situé à une cinquantaine de kilomètres de Bamenda. L’objectif étant de mettre sur pied deux comités, l’un chargé d’évaluer les dégâts, et l’autre devant ouvrir des enquêtes pour établir des responsabilités sur le conflit ayant fait un mort, il y a quelques jours, à Ndop, plus précisément au quartier Mighang.
D’après des recoupements concordants, Emmanuel Mouforu, 45 ans et originaire de Bambalang a trouvé la mort dimanche dernier, dans un affrontement entre les villages Balikumbat et Bambalang. La victime a succombé à des entailles qui lui ont été faites au niveau du cou. Son pied droit a même été coupé et emporté. Le corps de la victime, sans vie, était encore sur le carreau, lundi, au moment de la descente du gouverneur du Nord-Ouest à Ndop. Les mêmes sources indiquent que quatre personnes, grièvement blessées, sont actuellement admises à l’hôpital de district de Ndop. De même qu’elles affirment que près de 2500 personnes ont fui Bambalang et sont actuellement sans-abri.
Démonstration
L’affrontement qui a fait une victime à Ndop, était liée à une querelle de terrain, dont la superficie s’étendait sur les villages Ngono, Mbanthoro et Mighang. Un problème qui n’a pas encore trouvé de solution. Il y a quelques jours, la famille d’un homme décédé à Balikumbat avait voulu l’inhumer sur l’espace querellé. Cette famille avait demandé l’autorisation du sous-préfet de Balikumbat pour ce faire. Malheureusement, le préfet du Ngokentunjia s’y est opposé. En indiquant qu’une reine-mère, décédée à Bambalang, quelque temps avant, n’avait pu être également enterrée dans la zone. Et qu’il n’était pas indiqué d’accepter la demande venue de Balikumbat. En dépit de l’interdiction de l’autorité administrative, les originaires de Balikumbat ont décidé d’inhumer leur mort sur l’espace à problème, samedi dernier.
On en était encore là, lorsque, pour démontrer leur engagement, des populations de Balikumbat ont commencé à mettre le feu sur des maisons appartenant au village Bambalang. Le lendemain, la guerre s’est poursuivie avec d’autant plus atrocité que c’est à ce moment que les ‘‘Balikumbat’’ sont sortis avec des armes à feu de fabrication traditionnelle. Ils avaient également des armes tranchantes et contondantes. Le bilan est lourd : 300 maisons détruites par le feu. Dans sa communication, Abakar Ahamat a exigé d’avoir des deux chefs traditionnels de Balikumbat et de Bambalang, l’identité des responsables de ce débordement. On attend de la connaître.
Mutations.