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Burkina Faso: écoles et universités fermées
Le gouvernement du Burkina Faso a prolongé mardi la fermeture des établissements du primaire et du secondaire, l’étendant aux universités, une semaine après des manifestations qui ont fait six morts dans la région du Centre-Ouest.
Les établissements du primaire, du secondaire et du supérieur “restent fermés”, indique un communiqué lu sur les médias publics, sans préciser leur date de réouverture.
Le gouvernement avait ordonné le 24 février la fermeture des écoles, collèges et lycées à travers le pays jusqu’à lundi.
Cette décision faisait suite à des échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre à Koudougou (100 km à l’ouest de Ouagadougou) et dans ses environs survenues après la mort d’un élève dans des circonstances controversées.
Les violences ont fait six morts, dont un policier, selon un dernier bilan fourni par le Mouvement burkinabè de défense des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) et des journaux locaux.
Le précédent bilan faisait état de cinq morts. Une centaine de blessés, dont quatre grièvement, ont été en outre enregistrés.
En plus du policier qui a été lynché, un garagiste figure parmi les victimes, les quatre autres étant des élèves et des étudiants, tués la plupart par balles, selon le MBDHP.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé le limogeage du directeur régional de la police, quelques jours après celui du gouverneur de la région du Centre-Ouest.
Lundi, élèves et étudiants de Koudougou se sont rendus au siège du gouvernorat lors d’une marche pacifique pour exiger que la “lumière soit faite sur les assassinats de leurs camarades”.
Afp.