- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Côte d’Ivoire: l’Afrique du Sud a une voix divergente
En Côte d’Ivoire, le panel des cinq chefs d’Etats, chargés par le dernier sommet de l’Union africaine de mener une médiation entre les deux camps Gbagbo et Ouattara, à été nommé. Mais il aura une marge de manœuvre très étroite. Dans ce panel, la position de l’Afrique du Sud est particulière. Les autorités sud-africaines ont réaffirmé leur position : place à la diplomatie, pas d’intervention militaire.
Jacob Zuma fait parti du panel des cinq chefs d’Etats chargés par le dernier sommet de l’Union africaine de mener une médiation entre les deux camps Gbagbo et Outtara. C’est ce même Jacob Zuma qui le 24 janvier dernier avait vu des contradictions dans le résultat du vote en Côte d’Ivoire.
Résolument opposé à une intervention militaire, le président sud-africain estime qu’il faut trouver des solutions. Notamment, en cessant de demander le départ de l’un des deux protagonistes de la crise, en l’occurrence Laurent Gbagbo.
Des propos qui suscitent la critique, chez lui, entre ceux qui voient dans Jacob Zuma un pro-Gbagbo et ceux l’accusent de miner l’unité de l’Union africaine, et plus largement de la communauté internationale sur ce sujet.
Cette position sud-africaine serait en tout cas très inspirée par les vues de l’ancien président Thabo Mbeki. Dans un article du Mail and Guardian de ce week end, Thabo Mbeki est défini comme un véritable négociateur par les partisans de Laurent Gabgbo en Afrique du Sud.
Tandis que les proches d’Alassane Ouattara, en Afrique du Sud toujours, estiment que l’ancien chef d’Etat à succombé au discours panafricaniste de Laurent Gbagbo. Et ils disent, qu’ils n’ont plus confiance en lui.
RFI.