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Soudan: en attendant le référendum…
Au Soudan, le président Omar el-Béchir a publié lundi 14 juin 2010 au soir, par décret, la composition de son nouveau gouvernement. Celui-ci est composé de 35 ministres et de 42 ministres d’Etat. Ce nouvel exécutif aura la lourde charge de gérer le pays avant le référendum d’indépendance du Sud-Soudan qui est prévu en janvier prochain.
Omar el-Béchir a attendu deux mois après les élections d’avril pour nommer un gouvernement somme toute assez proche du précédent.
Le chef de l’Etat n’est pas arrivé à convaincre plusieurs ténors de l’opposition de rentrer dans le nouvel exécutif ; il a donc opté pour la stabilité. Pas question de faire tanguer le navire alors qu’une tempête pourrait intervenir en janvier avec la possible partition du pays. Dans ce gouvernement, le Parti du Congrès national se taille sans surprise la part du lion avec 24 des 35 ministères alors que le SPLM obtient 8 portefeuilles. Fait notable, les ex-rebelles sudistes perdent les Affaires étrangères mais récoltent en échange le très capital ministère du Pétrole. Autres éléments à signaler, le très conservateur Ali Karti monte en grade en passant de numéro 2 à numéro 1 de la diplomatie soudanaise alors qu’Awad Al-Jaz, un des caciques du parti au pouvoir, est lui rétrogradé des Finances à l’Industrie.
Six mois normalement avant le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan, ce gouvernement devrait principalement avoir la charge de gérer les affaires courantes et de donner une impression d’unité dans un pays où les provinces méridionale et occidentale contestent l’autorité centrale. Les affaires les plus sensibles resteront elles à la présidence entre les mains des conseillers du chef de l’Etat.
RFI.