- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Cameroun: les pirates refont parler d’eux
Les commandants et les ingénieurs à bord de l’Argo et North Spirit auraient été capturés dans la nuit de dimanche à lundi. Hier lundi 17 mai, personne n’a eu accès aux navires Argo et North Spirit qui ont jeté leurs ancres au quai, au petit matin. Argo et North Spirit n’avaient à leurs bords, ni le commandant, ni l’ingénieur.
Les deux bateaux en question ont été attaqués dans la nuit de dimanche à lundi par des inconnus armés, portant des cagoules. « L’attaque s’est produite en haute mer, pas à Douala », a indiqué une source policière contactée dans la soirée d’hier. Autour de midi, d’autres sources se faisaient déjà plus précises, au sujet de la capture des deux commandants de nationalité russe, ainsi que celle de deux ingénieurs dont Le Jour n’a obtenu ni la nationalité, ni l’identité. Le Jour a par contre appris que l’attaque s’est produite dans la zone de mouillage, à plus de 70 kilomètres au large des côtes camerounaises.
Aucune source officielle au sein des forces de sécurité camerounaises n’a confirmé la nouvelle de la prise d’otage d’hier matin. Au juste a-t-on appris que « l’on est obligé de gérer la situation avec beaucoup de prudence ». L’officiel militaire qui insiste sur les « précautions » à prendre affirme que la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun qui se célèbre en ce moment ne doit pas être émaillée d’informations alarmistes. Reste que des moyens militaires ont été mobilisés pour « sinon mettre la main sur les assaillants, du moins sécuriser la côte ». La chasse aux pirates aurait été lancée à partir de la porte 4, dans la zone de mouillage, là même ou l’attaque a été perpétrée.
Qui a donc perpétré l’attaque d’hier ? Aucun des groupes ayant par le passé revendiqué des actes de piraterie dans le golfe de Guinée n’a reconnu avoir frappé en haute mer. Des chefs des Bakassi Freedom Fighters contactés par des correspondants de la presse étrangère ont indiqué qu’ils ne détenaient aucun otage. Pour l’instant, la piste des pirates nigérians est tout de même privilégiée par la plupart des responsables de la sécurité qui enquêtent sur la question.
In Le Jour.