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Une Journée de discussions inter-malgaches à Pretoria
Les discussions entre les quatre mouvances malgaches pour tenter de sortir la Grande île d’une crise politique, à Pretoria, se sont poursuivies tard dans la nuit de mercredi à jeudi. Le président de la Transition, Andry Rajoelina, qui s’était dit prêt à ouvrir son gouvernement aux autres mouvances politiques de l’île en gardant son Premier ministre jusqu’à la tenue d’élections législatives, a finalement déclaré être peu confiant sur la signature d’un accord.
Les négociations butent sur les exigences posées par le président évincé, Marc Ravalomanana. Selon Andry Rajoelina en tous les cas, ces exigences sont inacceptables. Andry Rajoelina a donc anticipé l’échec des négociations de Pretoria, avant même d’avoir rencontré Ravalomanana en tête à tête. Les deux hommes ont bien dîné ensemble à la table du président sud-africain, Jacob Zuma, mais la journée et la soirée de mercredi ont été essentiellement consacrées à des entretiens séparés avec les membres de l’équipe de médiation. Selon des diplomates proches des négociations, le point de blocage porte sur les conditions du retour de Marc Ravalomanana sur la Grande île.
Andry Rajoelina a confirmé mercredi en début d’après-midi qu’il était prêt à signer l’accord préparé conjointement par la France et l’Afrique du Sud. Il désigne d’ores et déjà Marc Ravalomanana comme responsable de l’échec de ces nouvelles rencontres inter-malgaches. Celles-ci devraient reprendre jeudi 29 avril en milieu de matinée.
Le médiateur de la crise malgache Joaquim Chissano semblait sceptique à son retour à l’hôtel vers deux heures du matin : «Nous nous sommes confiants mais il faut surtout voir si les Malgaches eux sont confiants» a déclaré l’ancien président mozambicain.
RFI.