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Soudan : un scrutin sans l’opposition

By on April 10, 2010

Après une campagne électorale marquée par de nombreuses accusations, les Soudanais iront aux urnes dimanche, pour les premières élections multipartites depuis 1986.

El Béchir l'actuel président du SoudanC’est un moment historique pour le pays le plus grand d’Afrique mais la crédibilité du scrutin risque d’être entamée par la décision des partis d’opposition de le boycotter.

S’il y a une chose dont tout le monde est certain, c’est que le président Omar el Bachir est assuré de remporter la victoire.

Déjà, l’homme est beaucoup plus populaire dans le nord du Soudan qu’on ne le croit.

Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale semble même avoir renforcé sa popularité auprès de beaucoup de ses compatriotes qui y ont vu une agression contre leur nation.

Dans le même temps, l’ex-militaire a vu ses deux adversaires les plus sérieux décider de boycotter ce scrutin.

Yassir Arman du SPLM et Sadiq al Mahdi du parti Umma estiment que le vote ne sera pas crédible.

Dès lors, le président Béchir n’aura pour concurrent direct que des candidats sans envergure sur la scène politique soudanaise.

Abdallah Deng Nhial et Hatem el Sir ne sont même pas les dirigeants de leurs partis respectifs.

Deng Nhial représente le PCP de l’islamiste Hassan al Turabi alors que Deng Nhial, un musulman du sud, n’est pas très bien connu.

Pour les élections législatives, le Parti du congrès national du président Bachir est aussi favori.

Néanmoins, il lui sera difficile de faire le plein de voix dans la partie sud du pays qui reste encore le bastion des ex rebelles sudistes.

BBC.

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