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Le cri d’alarme de l’ONU face à la crise alimentaire au Niger
La crise alimentaire « ne fait que commencer » au Niger, a averti lundi 26 avril, John Holmes. Au premier jour de sa visite dans le pays, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Affaires humanitaires a tenu à mettre en avant l’importance du recours à l’aide internationale.John Holmes a démarré à Niamey une visite de trois jours au Niger, où, a-t-il dit, 7,8 millions d’habitants sont en « état d’insécurité alimentaire », sur quelque 10 millions de personnes touchées par la crise au Sahel. Il répond à RFI.
* Comment entendez-vous, dans l’immédiat, faire faire face au défi de cette crise alimentaire ?
« Nous savons bien que cette crise ne fait que commencer. En réalité, ce n’est pas forcément le pic actuellement avec la saison de soudure (juin-octobre qui sépare les deux récoltes). Nous voulons travailler très directement avec le gouvernement, et le chef de l’Etat m’a assuré que ça va continuer comme ça. »
* Est-ce qu’il y a un déplacement sur le nord-est du pays pour visiter les zones sinistrées, et est-ce que votre visite permettra de mobiliser pour débloquer les fonds attendus au Niger ?
« Je pense que oui. J’ai vu de mes propres yeux la situation sur le terrain. J’ai parlé avec des gens affectés, avec les représentants du gouvernemement. Cela veut dire que je peux faire le plaidoyer de ces gens, de ces victimes, beaucoup plus efficacement qu’en restant à New York ou à Genève, sans rien voir sur le terrain. C’est simple, l’objectif de la situation est de comprendre, de voir ce qui se passe, et de faire en sorte que l’effort international soit le plus efficace et le mieux coordonné possible. »
RFI.