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Gilchrist Olympio prêt pour un gouvernement d’union nationale
A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Togo, Gilchrist Olympio, l’opposant historique et fils du premier président du Togo assassiné, a publié une déclaration dans laquelle il s’en prend au pouvoir, à la communauté internationale mais aussi à l’opposition, c’est-à-dire à son propre camp.
Pendant toute la campagne électorale, Gilchrist Olympio a soutenu a minima Jean Pierre Fabre. Signe évident de la brouille entre le leader historique et la relève de l’opposition togolaise, il y a une dizaine de jours le président de l’UFC a même du quitter en catastrophe un rassemblement du FRAC, chassé par de jeunes manifestants. Un affront impensable pour lui il y a encore quelques mois.
Dans sa première déclaration officielle depuis l’élection, Gilchrist Olympio n’a rien fait pour combler le fossé grandissant avec la jeune garde de l’opposition. Certes, il affirme sans le nommer que le candidat issu de l’UFC a gagné la dernière présidentielle, que le pouvoir est illégitime, mais sans le dire clairement il désavoue la stratégie du FRAC dans la contestation des résultats. Selon lui, « demander à nos enfants une résistance dans la violence est un pari irresponsable ».
Toujours à demi-mot, il entrouvre la porte pour un gouvernement d’union nationale. Pour lui, si un sursaut de fierté est encore possible dans les rangs du régime et qu’il se dit prêt à travailler à sortir les Togolais de la misère, il faut le prendre aux mots et accepter de prendre la place légitime qui nous revient. Une position qui, pour l’heure, semble à mille lieux de celle du parti qu’il préside encore.
RFI.