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Feu vert de Londres à l’extradition vers Algérie de Rafik Khalifa
Après plusieurs mois de réflexion, le gouvernement britannique a donné son feu vert mercredi 28 avril 2010 à l’extradition vers l’Algérie de l’ex-golden boy, Rafik Khalifa. Mais celui-ci a décidé de faire appel, ce qui lui permet de gagner encore du temps, tandis qu’Alger s’impatiente.
A Alger on estime que plus rien ne s’oppose à l’extradition du milliardaire déchu, réfugié à Londres. Cela fait plus de deux ans que Rafik Khalifa est réclamé par la justice algérienne qui l’a reconnu coupable et condamné par contumace en mars 2007 à la réclusion à perpétuité pour « association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux ».
Ce seul et unique procès, qui avait laissé un gout d’inachevé, avait vu défiler à la barre une centaine d’accusés et de nombreux témoins dont des ministres. Le feu vert des magistrats et du gouvernement britanniques va permettre, dès que l’extradition sera effective, de relancer la procédure judiciaire dans un contexte marqué par une série d’affaires de corruption.
Il faut rappeler que le scandale bancaire provoqué par Rafik Khalifa avait ébranlé le système financier algérien. Que le préjudice subi par le Trésor dépasse très probablement les deux milliards de dollars. Que d’autres dossiers le concernant sont en attente de traitement judiciaire, comme celui de Khalifa Airways, celui des deux stations de dessalement d’eau de mer ou encore celui de Khalifa Constructions.
RFI.