- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Zimbabwe: fin de la visite de la délégation européenne
La délégation de haut niveau de l’Union européenne conduite par le commissaire européen au Développement, Karel de Gucht termine sa première visite depuis sept ans, à Harare, ce dimanche.
A l’issue d’un entretien à Bulawayo, Karel de Gucht a souhaité ce samedi la réussite du gouvernement d’union entre le parti de l’opposition du Premier ministre Morgan Tsvangirai et le président Robert Mugabe à qui il a demandé davantage de réformes.C’est le nouveau commissaire européen au Développement, en personne qui conduit cette délégation. Hier, Karel de Gucht a successivement été reçu par le président Mugabe, puis par le Premier ministre, l’opposant Morgan Tsvangirai.
Les Européens ont souligné les progrès accomplis depuis la mise en place du gouvernement d’union nationale, sans nier les problèmes qui restent en suspens.
Le président Mugabe, revenu à de meilleurs sentiments vis-à-vis des Occidentaux, s’est dit très satisfait par la rencontre. Toutefois, la question sensible des sanctions européennes n’a pas été abordée avec le chef de l’Etat.
Dans l’après-midi, Karel de Gucht s’est rendu à Bulawayo, le fief de l’opposition pour s’entretenir avec le Premier ministre.
Selon Morgan Tsvangirai, l’essentiel des discussions a porté sur les réformes politiques que l’UE entend voir au Zimbabwe avant de reprendre la coopération avec le pays.
Les sanctions européennes qui comportent le gel de l’aide, mais aussi l’interdiction pour le président Mugabe et ses proches de voyager en Europe, sont aujourd’hui décriées dans la sous-région.
Les pays membres de la Sadec réclament leur levée, pour promouvoir les investissements dans le pays, au moment où l’on note un léger mieux pour les populations.
Rfi.