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Soudan: manifestation de soutien à la journaliste jugée à Khartoum
Plus d’une centaines de personnes se sont rassemblées lundi devant le tribunal à Khartoum pour soutenir une journaliste qui doit être jugée pour avoir porté un pantalon et au moins une femme a été frappée par la police, ont affirmé des témoins.
Les manifestants se sont rassemblés pacifiquement devant le tribunal de Khartoum peu avant l’ouverture du procès scandant des slogans “liberté “liberté” pour la journaliste soudanaise, Loubna Ahmed al-Hussein, avant que la police n’intervienne pour tenter de disperser la foule.
Selon des témoins, une femme a été frappée et une vingtaine d’autres ont été interpellées. La police a également empêché les photographes dont celui de l’AFP de prendre des photos du rassemblement.
Un dispositif de sécurité renforcé était déployé devant le tribunal.
“Cette loi est mauvaise. Il n’est pas dans nos traditions et notre comportement, nous peuple soudanais, de flageller les femmes”, a déclaré à l’AFP une manifestante qui portait un voile, en référence à l’article 152 du code pénal, en vertu duquel la journaliste est jugée.
Mme Hussein a été arrêtée le 3 juillet dans un restaurant de Khartoum en même temps que 12 autres femmes pour “tenue indécente”, alors qu’elle portait un pantalon large et une longue blouse.Son procès avait été ajourné le 4 août et doit reprendre lundi en fin de matinée.
L’article 152 du code pénal soudanais de 1991, entré en vigueur deux ans après le coup d’Etat de l’actuel président Omar el-Béchir, prévoit une peine maximale de 40 coups de fouet pour quiconque “commet un acte indécent, un acte qui viole la moralité publique ou porte des vêtements indécents”.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International a récemment exhorté les autorités soudanaises à abroger la loi et à retirer les accusations
Afp