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Soudan: libérée, Loubna continue son combat
Loubna Ahmed al-Hussein aura donc passé moins de vingt-quatre heures en prison. La journaliste a été libérée mardi après-midi, après que l’Association des journalistes soudanais ait payé l’amende à laquelle elle avait été condamnée lundi (500 livres soudanaises, soit 145 euros) pour avoir porté un pantalon « indécent », selon les juges.
Dès sa libération, elle a exprimé sa « colère ».Loubna Ahmed al-Hussein avait demandé à sa famille et à ses proches de ne pas payer l’amende. « Il y a plus de 700 femmes encore en prison qui n’ont personne pour leur payer leur amende », a déclaré la militante aux journalistes qui l’ont rencontrée après sa libération.
Il faut rappeler que dix des douze autres femmes arrêtées en même temps que Loubna al-Hussein ont bel et bien été fouettées pour avoir porté, elles aussi, un pantalon. Et si la journaliste avait évité la flagellation, c’est sans doute en raison du tollé international que son affaire avait provoqué.
Finalement, sa libération est une bonne opération, en quelque sorte, pour le gouvernement de Khartoum. Loubna al-Hussein, qui avait renoncé à l’immunité que lui conférait son travail aux Nations unies, ne pourra pas livrer son combat depuis la prison comme elle entendait le faire. Mais elle n’a pas dit son dernier mot, puisqu’elle entend faire appel de sa condamnation et qu’un nouveau procès pourrait donc avoir lieu.
RFI