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Madagascar-ONU: Andry Rajoelina privé de tribune
Les chefs d’Etats se sont, tout au long de la journée du 24 septembre, exprimés à la tribune des Nations unies. Le président malgache, Andry Rajoelina devait prendre la parole dans la matinée, mais la Sadc (la Communauté de développement d’Afrique australe) voyait les choses autrement et malgré les intenses discussions menées par le président de l’Assemblée générale Ali Treki, Andry Rajoelina n’a pas eu « sa tribune ».
Jusqu’au dernier moment, le 24 septembre 2009, Andry Rajoelina a tenté de s’exprimer. Il a été reçu à plusieurs reprises par le président de l’Assemblée générale le Lybien Ali Treky, mais la pression des pays de la Sadc (La Communauté de développement d’Afrique australe) a été la plus forte.
Selon une source diplomatique, plusieurs pays ont menacé de quitter l’Assemblée générale si Andry Rajoelina montait à la tribune. Ali Treki a dû se rendre à l’évidence, Andry Rajoelina n’a pas été autorisé à s’exprimer.
Retour à l’ordre constitutionnel
Le programme officiel avait pourtant prévu une intervention du nouvel homme fort de Madagascar. « Les Nations unies ne peuvent pas cautionner les changements anti-constitutionnels », c’est en ces termes que, soulagé, un diplomate a accueilli cette décision.
La présence à New York d’Andry Rajoelina embarrasse les plus hauts diplomates des Nations unies. La délégation malgache a demandé à plusieurs reprises à rencontrer le secrétaire général, mais pour l’instant Ban Ki-moon fait la sourde oreille.
Le secrétaire général ne peut visiblement pas se permettre de prendre le contre-pied de l’Union africaine qui réclame un retour à l’ordre constitutionnel dans la Grande Ile.
RFI.