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Madagascar: les médiateurs de la crise malgache à Paris
A moins d’une semaine de l’arrivée à Antananarivo du groupe international de contact chargé de faire le point sur la « transition malgache », les médiateurs de la crise réunis à Paris depuis la fin de semaine dernière ont profité du passage d’Andry Rajoelina, de retour de New York, pour organiser une série de discussions, en présence également de l’ancien président Didier Ratsiraka installé en France.
Rien n’a filtré pour le moment.On sait que la médiation menée par l’ancien chef de l’Etat mozambicain veut obtenir l’application des accords de Maputo paraphés par tous les protagonistes malgaches en août dernier. L’accord, qui prévoit la mise en place d’une transition consensuelle, est en panne depuis près de deux mois.
Echaudé par le revers qu’il a subi à l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la Haute autorité de transition (HAT), interdit de tribune à New York, pourrait sans doute se montrer aujourd’hui plus conciliant. En tout cas, Andry Rajoelina a été reçu une nouvelle fois à l’Elysée par le secrétaire général Claude Guéant. Le message a semble-t-il été clair : il n’y a pas d’alternative à Maputo.
A l’issue de ces trois jours de discussions, aucun engagement n’a été rendu public. Des sources indiquent qu’un schéma permettant de raccourcir la transition et d’aller plus rapidement aux élections législatives serait à l’étude. Le leader de la HAT, qui rentre aujourd’hui à Antananarivo, en discutera avec son camp.
Dans la capitale malgache, les partisans du maintien du Premier ministre Monja Roindefo s’agitent. L’accord de Maputo impose la désignation d’un Premier ministre de consensus. Selon nos informations, l’armée aurait déjà suggéré des noms. Un paramètre qui pourrait inciter Andry Rajoelina à bouger sur ce point, qui constitue l’un des obstacles à la mise en route de l’accord de Maputo.
RFI