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Madagascar: le gouvernement de la discorde
Les trois mouvances politiques impliquées dans la recherche d’une solution à la crise ont refusé la proposition du président de la transition, Andry Rajoelina, de créer un gouvernement d’ouverture, en conservant son Premier ministre.
Monja Roindefo devra cependant proposer un gouvernement de consensus en début de semaine.Andry Rajoelina a préféré contenter ceux qui le soutiennent plutôt que de céder face aux exigences de ses adversaires. En maintenant le ticket refondateur qu’il forme avec son Premier ministre, plutôt que de s’engager dans une cohabitation hasardeuse, il savait qu’il s’attirerait les foudres des autres mouvances.
Malgré cela, le Premier ministre, Monja Roindefo, compte bien constituer son gouvernement d’ouverture dans les deux prochains jours. « Je crois qu’il est du devoir de chacun d’intégrer ce gouvernement qui devrait être de consensus et inclusif dans sa composition. Et nous pensons que cela ne devrait pas poser de problèmes » a-t-il déclaré.
Mais si le Premier ministre parvient à débaucher des membres de l’opposition, ce sera sans l’aval de leurs états-majors. La position des mouvances adverses est en effet sans équivoques. Jean-Louis Rakotoamboa, du clan Ravalomanana, s’indignait de la décision, arguant que « d’après la charte que nous avons accepté à Maputo, la nomination du gouvernement de la transition doit être consensuelle, comme la nomination du Premier ministre. Mais là, c’est une décision unilatérale et nous n’accepterons pas cela ».
L’espoir né des accords de Maputo, signé en août, semble révolu et c’est tout le processus qui pourrait être remis en cause. Une dernière réunion de conciliation pourrait être proposée dès lundi par les adversaires du président malgache.
RFI