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Madagascar: la société civile veut reprendre la main
Il va falloir du doigté à la société civile : vendredi 18 septembre, elle a réussi à remettre autour de la table les quatre mouvances politiques, et d’un commun accord, a accepté de s’engager comme médiatrice de la crise malgache – ce qu’elle souhaitait depuis longtemps.
Premier exercice diplomatique pour la société civile malagache : ne pas froisser la communauté internationale, qui chaperonnait jusqu’à présent les négociations. « C’est un avancement dans la recherche d’une solution, un pas en avant pour la mise en œuvre des accords de Maputo », assure Jean-Pierre Rakotofiringa, du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC). La charte de la Transition, signée le 9 août au Mozambique, reste en effet le cadre pour remettre le pays sur des rails constitutionnels.
Reste que, jusqu’à présent, le constat d’échec est patent : Rajoelina et les trois anciens présidents malgaches Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka n’ont pas réussi à s’entendre sur la répartition des postes dans une Transition qui devait mener le pays à la quatrième République et à des élections d’ici fin 2010. Le rôle des médiateurs internationaux, qui voudraient imposer leur schéma, a parfois été décrié. « A Madagascar, il y a toujours des réticences sur ce qu’on considère comme une ingérence étrangère », relève Noro Andriamamonjiarison, du CCOC.
RFI.