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Des manifestants anti-Andry Rajoelina ont tenté vendredi de se rassembler place de la Démocratie à Antananarivo. Ils ont eu affaire aux forces de l’ordre qui les ont repoussés. On craint aujourd’hui de nouveaux débordements et on ne voit toujours pas d’issue à une crise qui dure depuis maintenant plus de sept mois.
Tant qu’ils se cantonnaient à l’enceinte du Magro, une société du président évincé Marc Ravalomanana, les rassemblements des adversaires du régime d’Andry Rajoelina étaient tolérés. Mais vendredi matin, c’est la place de la Démocratie qui était visée et les forces de l’ordre sont intervenues.
Face à la motivation de quelques centaines de personnes, les gaz lacrymogènes ont donc fusé une bonne partie de la journée et on peut redouter le pire pour le week-end puisque la médiation politique paraît une fois de plus dans l’impasse.
En effet, alors que l’ancien président Albert Zafy avait obtenu une conciliation de la dernière chance pour dimanche, Andry Rajoelina a finalement mis en avant les incidents urbains pour refuser cette discussion. Cette semaine, l’installation de son gouvernement a été fortement critiquée, mais son camp assure qu’il respecte les accords de Maputo puisqu’il joue l’ouverture.
Mais Maputo a été signé à quatre et la mouvance Rajoelina avance aujourd’hui seule. Elle explique qu’elle prend l’initiative parce qu’il ne faut pas laisser la situation s’enliser. Ses adversaires dénoncent sans surprise un manque de respect de la parole donnée.
Rfi.