- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Bénin: l’opposition tente de s’unir pour la présidentielle
Les grandes formations politiques de l’opposition béninoise envisagent de présenter une candidature unique à la présidentielle de 2011.
Un protocole d’accord a été signé dans ce sens, mais il n’a pas encore été signé par tous les partis d’opposition. A Cotonou, la presse est divisée sur la portée d’un tel accord. Cinq partis d’opposition ont signé un protocole d’accord pour joindre leurs forces lors des prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2011. Le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (MADEP), le Parti du renouveau démocratique (PRD), le Parti de la renaissance du Bénin (RB), le Parti social démocrate (PSD) et Force clé (FC) devrait désigner un candidat commun pour l’échéance de 2011.
La démarche, qui se veut rassurante pour leurs partisans, est loin de convaincre leurs détracteurs. Notamment, parce que le protocole d’accord n’a pas encore été signé par certains de leurs alliés de l’opposition. En effet, le groupe des 13 dissidents du camp présidentiel, qui a rejoint l’opposition, n’a pas encore signé le document. On évoque des conflits internes sur les choix politiques à opérer. Dans la presse, l’initiative provoque une guerre des titres.
Pour les médias proches du pouvoir, l’accord n’est qu’une coquille vide, alors que les médias de l’opposition voient dans ce protocole d’union la fin du régime du président Boni Yayi. A 18 mois des élections présidentielles de 2011, rien n’est moins sûr. Le protocole d’union reste ouvert pour signature à toutes les formations politiques.
RFI