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Afrique du Sud: Zuma persiste et signe
Le président sud-africain persiste à vouloir interdire les syndicats militaires. Lors d’un discours prononcé lundi à l’occasion du 10ème congrès de la Cosatu, la puissante confédération syndicale sud-africaine, Jacob Zuma s’est dit pour le démantèlement des syndicats militaires après la manifestation illégale de soldats, il y a un mois, devant le palais présidentiel.La discipline fait la force principale des armées.
Le président Jacob Zuma a repris à son compte la fameuse maxime. Au mois d’août, la police a réprimé sans retenue une manifestation illégale de 2 000 soldats. Elle a tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes, alors que plusieurs militaires avaient entrepris d’escalader les grilles du palais présidentiel.
Le lendemain de la manifestation, la ministre de la Défense, Lindiwe Sisulu annonce que les soldats seront licenciés. « J’ai le soutien entier du président », indique Sisulu. Mais les syndicats obtiennent de la justice la suspension des révocations.
Devant ce revers, l’ANC de Zuma débat, puis adopte une résolution visant à démanteler les syndicats au sein des forces armées. La Cosatu, la puissante confédération syndicale, pousse des cris d’orfraie. Mais le 21 septembre, devant plus de 2 500 délégués syndicaux, Zuma refuse de faire marche arrière ; « S’il y a une guerre et que les soldats disent non, mes conditions de travail sont mauvaises, alors moi, je ne défends pas le pays. Que ce passera-t-il ? », interroge Zuma.
Le président a néanmoins mis sur pied une commission chargée d’étudier les doléances des militaires. « Je suis d’accord pour améliorer leur condition de travail. Mais le droit de grève des soldats, c’est non », a tranché le président sud-africain.
RFI