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Rien n’y fait, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus criminels du monde. Les dernières statistiques publiées sont là pour le prouver. Elles sont à peine en baisse et on compte toujours près de 50 homicides par jour dans le pays.
Du coup, Jacob Zuma souhaite assouplir les conditions d’usage de leurs armes par les policiers. Le président a été très clair, mardi 29 septembre, devant une centaine de commissaires.Les policiers sud-africains pourraient bientôt ouvrir le feu les premiers sur les gangsters. Pour l’instant, ils ont le droit de tirer que si leurs vies ou celles d’innocents sont en danger. Mais Jacob Zuma souhaite assouplir les conditions d’usage de leurs armes. « Quand un criminel sort son arme, il tire. C’est la réalité. Et si le policier prend le temps de procéder à un tir de sommation, il meurt. C’est la réalité. En tuant une personne, vous avez privé cette personne du droit fondamental à la vie. La police doit agir pour se protéger ».
Pour autant, il n’est pas question que les policiers aient la gâchette facile. Et le président sud-africain prévient : « Si nous voulons avoir des forces de l’ordre, prêtes à combattre efficacement la criminalité, il faut que ses membres soient disciplinés, qu’ils comprennent bien la chaîne de commandement. C’est très important ».
Jacob Zuma a promis de réduire la criminalité de 7 à 10% par an. On compte près de 50 meurtres par jour à travers le pays. La majorité de la population est excédée par cette violence quotidienne et attend maintenant des mesures fermes de la part du gouvernement. Alors, l’usage de la force par la police ne suscite pas vraiment de polémiques. Le Parlement doit examiner le projet de loi d’ici la fin de l’année.
RFI.